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Dossier : Mme Figaro
L'impact psychologique de la crise économique ? Un tabou qui affecte toutes les couches sociales, observe la psychanalyste Claude Halmos. Interrogée par Marie Drucker, elle enjoint les parents à verbaliser leurs difficultés pour aider les enfants à surmonter les convulsions d'une société ébranlée.
Madame Figaro. - Dès les premières lignes de votre livre, Est-ce ainsi que les hommes vivent ? (chez Fayard), j'ai été saisie par votre colère.
Claude Halmos. - Je suis en colère ! Vous savez, je ne suis pas devenue psychanalyste par choix. J'ai eu une histoire très difficile et, comme beaucoup de gens dans la souffrance, je suis "tombée" dans l'analyse par hasard. Ça m'a sauvé la vie et donné envie d'être analyste, non pas pour m'identifier à mes patients, mais pour m'identifier à leur souffrance. Aujourd'hui, voir tant de gens, de tous milieux sociaux, aller tellement mal à cause de la crise, et constater que les psys parlent de tout sauf de ça me révolte. De façon générale, une société qui laisse un enfant sur cinq vivre en dessous du seuil de pauvreté,ce sont des millions de vies saccagées. Et la crise et ses effets touchent aussi les classes moyennes, voire aisées.
Justement, a-t-on le "droit" de faire une dépression parce que, issu d'un milieu privilégié, on craint le déclassement ?
Bien sûr qu'on a le droit ! Or ces gens-là sont des invisibles. Car ils ont un toit sur la tête et de quoi manger, car ils sont "bourgeois" ou issus de la classe moyenne, la société ne veut pas entendre parler de leur souffrance. Bien sûr, quand la vie dérape, ce n'est pas la même chose de craindre de ne pas envoyer ses enfants en vacances que de redouter de ne plus pouvoir les nourrir ou les loger. Pour autant, les angoisses sont là.
Il me semble que nous-mêmes, journalistes, ne nous sommes pas posé la question des conséquences psychologiques de la crise. De ce que cela signifie, pour un enfant, de grandir en temps de crise.
C'est précisément ce que j'ai voulu expliquer. Vivre en temps de crise, c'est terrible pour les parents, bien sûr, mais ça l'est aussi pour les enfants qui doivent se construire avec ces incertitudes.
Certains comparent la situation de ces deux dernières années aux années 1981-1983 sous le gouvernement de Pierre Mauroy. Pourquoi le monde serait-il plus malade aujourd'hui qu'il y a trente ans ?
D'abord, car ça dure depuis plusieurs générations. Il y a une dizaine d'années, j'ai travaillé dans la banlieue nord de Paris avec des enfants qui étaient livrés à eux-mêmes dès le matin. Seuls pour se lever, pour s'habiller, pour prendre le petit déjeuner, seuls pour aller à l'école. Quel sens donner à tout cela quand les grands-parents, les parents, les frères ne se lèvent pas car ils n'ont pas de travail ? Tous ces gens vivent avec l'idée que cela ne va pas s'arranger, qu'il n'y a pas d'espoir. Et ils ont raison : pour eux, il n'y a pas d'espoir.
Ce que vous dites est d'une grande violence. De même, quand vous écrivez que cette crise économique engendre des "ravages psychologiques", ou que bon nombre de familles ont des "vies invivables".
En France, on a l'air de découvrir les choses ! J'évoque dans mon livre des études très sérieuses réalisées à l'étranger, qui montrent à quel point les souffrances psychologiques, les dépressions, les suicides augmentent en temps de crise. Je combats cette idée que si l'on est bien construit, l'on peut résister à tout ! Le poids d'histoires réelles fait que l'on ne peut pas. Comment - même si on a un narcissisme formidable - survivre quand on ne retrouve pas de travail ? C'est impossible, on ne peut pas. Je fais souvent le parallèle avec la maltraitance parce que je considère que la crise aujourd'hui engendre une maltraitance sociale aussi bien pour les enfants que pour les adultes.
Ces couples, qui vivent "la mise à mal de leurs biens matériels et de leurs statuts sociaux", ont-ils des rapports différents avec leurs enfants ?
Bien sûr ! Ne pas pouvoir TOUT avoir est une chose normale, que les parents doivent expliquer aux enfants.Ils doivent leur dire que leur désir n'est pas tout-puissant. Mais comment se construire quand on ne peut RIEN avoir ? C'est extrêmement difficile pour les enfants qui se sentent confusément marginalisés, soumis à une règle injuste puisque d'autres ont ce qu'eux ne peuvent pas avoir, et aussi pour les parents qui culpabilisent de ne rien pouvoir offrir. C'est pour ça qu'il est important de dire qu'on n'est pas un mauvais parent parce qu'on est un parent qui ne peut pas donner des choses toute la journée.
Tout cela a-t-il des conséquences sur la nécessaire admiration que les enfants doivent avoir pour leurs parents ?
Forcément, puisque la société renvoie à leurs parents l'image de "ratés". Imaginez les ravages quand le message qui est passé revient à dire : "Ton papa est un feignant, il ne veut pas chercher du travail." L'enfant ne peut pas estimer ses parents si eux-mêmes ne s'estiment pas.
Ce qui est assez nouveau c'est que, désormais, l'angoisse des parents est aussi liée à la transmission et à l'avenir de leurs enfants quand ils ne seront plus là.
Avant, quand on avait les moyens d'accumuler un peu de capital, on savait que l'on allait pouvoir offrir à ses enfants de bonnes études qui leur donneraient un bon métier. Aujourd'hui on n'est plus sûr de rien.
Pourquoi les enfants et les adolescents souffrent-ils alors que la notion d'avenir est, pour eux, aussi abstraite que lointaine ?
Pas si abstraite que cela. "Quand je serai grand…" est une phrase que tous les enfants disent, qui signifie "quand je serai comme toutes les grandes personnes que je vois". L'enfant grandit donc avec les adultes pour modèles. Et c'est là que se pose la question : "On me dit de travailler bien à l'école, mais mon papa et ma maman ont-ils mal travaillé à l'école ?"
"Il faut retrouver le combat collectif, c'est la clé"
Il est donc essentiel de parler de ses difficultés matérielles avec ses enfants.
Oui, absolument ! Avec les adolescents, c'est assez simple, car ils ont les mêmes repères que les adultes pour comprendre. En revanche, il faudrait pouvoir expliquer la réalité sociale aux enfants, même si l'argent est une notion abstraite pour eux. Il faut leur dire que cela ne tombe pas du ciel, que l'on gagne l'argent grâce à son travail, que si l'on est sans emploi, ce n'est pas parce que l'on a fait une bêtise, ni parce que l'on n'était pas très bon à l'école, mais car il n'y a pas assez de travail pour tout le monde.
Chez les jeunes, la boulimie des réseaux sociaux, un rapport quasi névrotique au téléphone portable sont-ils des symptômes du mal-être ou une conséquence ?
En remplissant un vide, ça peut permettre à certains de survivre. Mais c'est surtout un symptôme du manque de parole dans les familles.
Il y a des générations qui ont connu la guerre, l'exode ou la déportation. On a le sentiment, à vous lire, que la crise actuelle aurait des répercussions psychologiques inédites.
Non, ce que je dis, c'est que nous ne tenons pas assez compte - et d'abord les analystes - de la réalité sociale, historique. Que d'avoir dans sa lignée des personnes qui ont connu la Grande Guerre ou ont été victimes de la Shoah, ce n'est pas anodin, même pour la troisième et la quatrième génération qui se sont, elles aussi, construites sur la base de ces souffrances-là. Et il faut pouvoir en parler, or cette parole publique, sur les ravages psychologiques de la crise, manque.
Seul Institut de formation professionnelle à la psychanalyse référencé auprès de DataDock et agréé par tous les organismes paritaires (OPCA, Chambre de Commerce, Chambre des Métiers et de l'Artisanat, Hôpitaux, EHPAD, Agéfos, Fafih, Opcareg etc..)
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Ce mois d'avril 2023, dans PSYCHOLOGIES,
Adèle EXARCHOPOULOS : "Mon fils est mon meilleur garde-fou "
Dossier du mois :
Se libérer de la culpabilité
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Exercez-vous à la psychologie positive
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Doit-on tout pardonner ?
Annuaire de la santé et psychanalyste Béziers
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Cette formation théorique n'autorise en aucune façon et de quelque manière que ce soit l'exercice de la psychanalyse. Pour devenir psychanalyste, vous devrez être reconnu(e) par l'analyste vous ayant accompagné(e) lors de votre cure analytique.
Candidature sur présentation de dossier devant le Comité d'Etique et l'Equipe Pédagogique.
Le programme et les cours des formations sont agréés, progressifs et dispensés depuis plus de 19 années dans l'Occitanie par une équipe pédagogique composée de psychanalystes didacticiens (cinq années minimum de pratique professionnelle en cabinet libéral sont nécessaires pour accéder à ce titre), psychiatres, psychothérapeutes D.E (Diplômée d'Etat par l'Agence Régionale de la Santé (ARS) de la Région Languedoc-Roussillon), sexothérapeute analytique, sexologues, formateurs professionnels en psychanalyse reconnus depuis plus de 30 ans pour leur apport psychanalytique et la qualité de leur enseignement. Ces professionnels transmettent leur savoir en s'appuyant sur une expérience professionnelle et clinique acquise dans le domaine de la psychologie et de la psychanalyse.
Composition de l'équipe pédagogique:
Mme Nicole POUSSINES psychanalyste didacticienne - surperviseur, psychothérapeute D.E., sexothérapeute analytique, formatrice professionnelle dans le domaine de la psychologie et de la psychanalyse, Directrice de l'I.F.P.B & de l'I.F.P.P., Dr Edgar HOUNDECHANDJI psychiatre-psychanalyste didacticien-superviseur ,Mme Sandrine MICHAUD psychanalyste didacticienne, Mr Jack DROULOUT psychanalyste didacticien-superviseur, collabore avec l'historienne-psychanalyste Elisabeth ROUDINESCO, Docteur Anna BELTRAN experte auprès de Tribunal de Grande Instance, Docteur Jean-Philippe BOUT pédiatre, ancien chef de clinique des Hôpitaux de Montpellier, Dr Franck Henri, psychiatre-psychothérapeute, Dr Laurence FASULO, médecin généraliste-homéopathe-acupontrice-psychanalyste formé au sein de l'Institut de Formation à la Psychanalyse de Perpignan I.F.P.P.), Mr Thierry FERRARO psychanalyste didactitien, Professeur de Lettres classiques au Lycée Aristide-Maillol de Perpignan, participant au Groupe d'études et de recherches sur les mondialisations, Éllie DERROS, psychanalyste à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
C'est un gage de qualité et de sérieux comme en attestent les témoignages de stagiaires actuellement en formation ou d'anciens stagiaires devenus psychanalystes (onglet témoignages).
Cette équipe pédagogique dispense un programme de cours théoriques fondé sur les concepts fondamentaux freudiens. Elle est composée de professionnels de la Santé (psychanalystes didacticiens, psychiatres, pédopsychiatres, pédiatres, médecins), Experts auprès des Tribunaux de Grande Instance.
Vous possédez des prédispositions à l'écoute de l'Autre, votre ouverture d'esprit et votre empathie sont appréciées de votre entourage, le fonctionnement de l'Être humain vous passionne et vous questionne ?
Peut-être détenez-vous sans le savoir et quel que soit votre niveau d'études, les qualités requises pour devenir psychanalyste ?
Analyser, comprendre ses comportements et actes de vie pour enfin devenir acteur de ses choix et s'épanouir.
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Les Organismes de Formations (O.F.) privés sont agréés et respectent un Code d'Ethique et de Déontologie propre à la profession. Ils enseignent une formation théorique complète allant de l'initiation au perfectionnement.
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La première année de formation s'intitule :
« Initiation et découverte de la psychanalyse »
Cette formation théorique s’adresse à toute personne s'intéressant à l'Être Humain ou souhaitant acquérir la théorie psychanalytique. C'est une formation qui respecte les préceptes fondamentaux de Sigmund Freud.
Sont concernés les professionnels du secteur social, médical et paramédical : aide médico-psychologique (AMP), assistant familial (AF), assistant social, assistante maternelle, éducateurs spécialisés (ES) pour enfants et adultes, conseiller conjugal, psychologue, sophrologue, kinésithérapeute, infirmier, puéricultrice, sage-femme, professeurs de l’enseignement, avocats… peuvent trouver une approche subsidiaire dans cette formation spécialisée dans l’étude de l’être humain.
Elle intéresse également ceux en quête d’une reconversion professionnelle ou tout simplement intéressée par la nature humaine.
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